Treize personnes ont été arrêtées depuis le début des émeutes anti-migrants, vendredi, dans la ville de Torre Pacheco, au sud de l'Espagne. Plus de 120 autres ont été identifiées par la police. La tension est extrême entre manifestants d'extrême droite et habitants d'origine maghrébine.
Treize personnes ont été interpellées depuis le début des émeutes anti-immigrés qui ont démarré vendredi 11 juillet à Torre Pacheco, une ville du sud-est de l'Espagne. Parmi ces arrestations, trois sont en lien avec l'agression d'un retraité, Domingo, qui a été à l'origine de cette flambée de violence.
"Treize personnes ont été arrêtées, plus de 120 ont été identifiées et des biens ont été saisis. Les agresseurs de Domingo ont été arrêtés. Nous ne tolérerons ni la haine ni le désordre", a indiqué mardi 15 juillet sur X la déléguée du gouvernement central dans la région de Murcie, Mariola Guevara, faisant le point sur le bilan des violences qui ont secoué ces derniers jours cette ville de 40 000 habitants.
Les trois agresseurs du retraité sont un jeune de 19 ans, arrêté dans le Pays basque espagnol. "Il a arrêté à Errenteria alors qu'il s'apprêtait à prendre un train pour Irun, apparemment dans l'intention de se rendre en France", d’après les informations de l’agence de presse espagnole EFE. Les deux autres sont Marocains et non-résidents de Torre Pacheco.
Lundi, Mariola Guevara avait déjà annoncé l'arrestation d'un citoyen marocain et de six Espagnols, tous interpellés pour leur participation aux affrontements qui ont suivi. Ils sont poursuivis pour des délits de "troubles à l'ordre public", "haine" et "blessures volontaires".
"Beaucoup ont des antécédents de faits de violences"
Selon Mariola Guevara, "beaucoup [des jeunes arrêtés] ont des antécédents pour des faits de violence" et "la majorité ne sont pas de Torre Pacheco", a-t-elle insisté.
La tension retombera-t-elle ? Rien n'est moins sûr. Selon le journal de gauche espagnole El Diaro, des groupuscules d'extrême droite, proches de la sphère néonazie, ont appelé sur le réseau social Telegram à une "chasse" aux immigrés le 15, 16 et 17 juillet à Torre Pacheco.
Pour éviter une escalade, la Guardia Civil et la police locale ont déployé quelque 130 agents dans la ville, rapporte El Pais.
Ces violences ont été déclenchées par l'agression en pleine rue de Domingo, un habitant de 68 ans, le 9 juillet. Ce dernier a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué sans motif apparent par trois jeunes d'origine nord-africaine.
Cette agression, filmée et mise en ligne sur les réseaux sociaux, a poussé des groupes d'extrême droite à se rassembler dans les rues de la ville pour s'en prendre à des personnes d'origine nord-africaine, malgré le déploiement d'importantes forces de sécurité.
Depuis, les appels au calme se sont multipliés. "Les menaces, les agressions et la peur dans les rues doivent cesser", a dénoncé de son côté l'Association marocaine pour l'intégration des immigrés, en exigeant dans un communiqué "une véritable protection pour les personnes concernées".
Instrumentalisée par des groupes d'extrême droite, et notamment le parti Vox, avec des appels à la haine diffusés sur Telegram, l'affaire Torre Pacheco – qui rappelle les récentes émeutes en Irlande du Nord, les violences au Royaume-Uni de l'été dernier ou encore les événements survenus en France, à Crépol, en 2023 – révèle une dynamique familière dans plusieurs pays européens : celle où les faits divers deviennent des catalyseurs de discours racistes et sécuritaires.
Selon le maire de Torre Pacheco, Pedro Ángel Roca, 30% des 40 000 habitants de Torre Pacheco sont des immigrés, principalement d'origine marocaine, et qui travaillent en majorité dans des exploitations agricoles. "Ce sont des gens qui vivent dans la ville depuis plus de 20 ans", a insisté l'édile.
"Chasse" aux personnes nord-africaines
Mais "il y a aussi de la délinquance, bien sûr", a ajouté ce membre du Parti populaire (PP, droite), en appelant à une présence policière renforcée tout au long de l'année et à l'interdiction pour les groupes d'extrême droite de se regrouper dans la ville.
Selon les autorités, plusieurs mouvements d'ultradroite extérieurs à la ville ont participé aux affrontements. Parmi eux figurent le groupe "Deport them now" ("Déportez-les maintenant"), qui a appelé sur Telegram à une "chasse" aux personnes d'origine nord-africaine.
Selon les dernières données de l'Institut national de statistique (INE), 920 000 Marocains vivaient en Espagne au 1er janvier 2024. Il s'agit de la principale diaspora dans ce pays, devant les Roumains (620 000 personnes).
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