Que savait-il? Un rapport très attendu sur les abus sexuels envers des mineurs dans l'Église catholique en Bavière doit clarifier jeudi 20 janvier si le pontife émérite Benoît XVI et d'autres ecclésiastiques de haut rang ont autrefois couvert un prêtre pédocriminel.
L'objectif de cette expertise menée par un cabinet d'avocat munichois, qui doit être présentée vers 10 heures GMT, vise avant tout à recenser les cas d'agression sexuelles contre des enfants entre 1945 et 2019 dans l'archevêché de Munich et Freising. Les auteurs entendent aussi pointer la responsabilité d'ecclésiastiques qui ont fermé les yeux sur les agressions permettant ainsi qu'elles se reproduisent pendant des décennies. Parmi les hauts dignitaires de cet archevêché figurent l'actuel cardinal Reinhard Marx, mandataire du rapport, son prédécesseur Friedrich Wetter, et Joseph Ratzinger, futur pape Benoît XVI, qui le dirigea entre 1977 et 1982. Or c'est à cette période que remonte un cas jugé symptomatique des graves défaillances de l'Église dans le traitement des affaires de pédocriminalité.
En 1980, un vicaire de Rhénanie du nord-Westphalie, Peter Hullermann, est accusé d'agressions sexuelless graves sur mineurs. L'Église «règle» le problème en le transférant. Il arrive en Bavière, où, malgré une thérapie psychiatrique, il poursuit ses sévices. En 1986, un tribunal le condamne à une peine de prison avec sursis. Mais il est de nouveau transféré dans une autre ville bavaroise où il officie en qualité de prêtre pendant une vingtaine d'années, et aurait alors récidivé. En 2010, sous le pontificat de Benoît XVI, il est finalement contraint à prendre sa retraite. Cette même année éclatent les premières grandes révélations de pédocriminalité dans l'Église catholique en Allemagne.
L'affaire Hullermann joue un rôle central dans le rapport des avocats du cabinet Westpfahl Spilker Wastl (WSW). Le vicaire général Gerhard Gruber en avait assumé la responsabilité et déclaré en 2010 que Joseph Ratzinger n'avait pas eu connaissance du passé du prêtre. Affirmation que son secrétaire privé Georg Gänswein a récemment réitérée à l'hebdomadaire Die Zeit. Le pontife émérite de 94 ans, qui vit retiré au Vatican depuis sa démission en 2013, a fait parvenir aux avocats une prise de position détaillée de 82 pages sur le sujet, dont le contenu est très attendu. Le groupe réformateur de laïcs et théologiens «Wir sind Kirche» en espère beaucoup. «Un aveu de Ratzinger d'avoir été personnellement et de par sa fonction complice des souffrances de nombreux jeunes gens (...) serait un signal nécessaire d'humilité, ainsi qu'un exemple pour de nombreux évêques et responsables», juge-t-il.
L'enquête de Munich constitue un nouveau chapitre dans l'élucidation des actes de pédocriminalité qui touchent l'Église catholique dans le monde entier. En Allemagne, elle reste la première confession, même si ses fidèles la fuient en masse: ils sont tombés à 22,2 millions en 2020, une réduction de 400.000 comparé à 2019 et de 2,5 millions par rapport à 2010. Il y a quatre ans, un rapport a dévoilé qu'au moins 3.677 enfants avaient été abusés sexuellement depuis 1946 par plus d'un millier de membres du clergé allemand. La plupart n'ont jamais été sanctionnés. Depuis, chaque diocèse a mandaté des enquêtes locales. Après des excuses officielles, l'Église a fixé un dédommagement - jugé insuffisant par les victimes - pouvant aller jusqu'à 50.000 euros par personne, contre 5.000 euros jusqu'ici. Mardi, Matthias Katsch, qui dirige l'association de victimes Eckiger Tisch, a de nouveau réclamé «une indemnisation appropriée» au lieu de «paroles creuses».
Reste à savoir quelles conséquences auront les révélations des avocats de Munich. Le cardinal Marx doit officiellement y réagir le 27 janvier. L'an passé, l'archevêque de Hambourg Stefan Hesse, mis en cause pour négligence dans le traitement de cas de pédophilie au diocèse de Cologne où il avait officié, avait remis sa démission au pape François, qui l'a refusée. Mgr Marx avait lui aussi démissionné en juin pour «partager la responsabilité de la catastrophe des abus sexuels commis». Là aussi, le pape a décliné.
Soussa
En Janvier, 2022je prends de la metformine depuis plus de 4 ans pour mon diabète de type 2 qui a entraîné une dysfonction érectile. je souffrais également d'hépatite b chronique. j'ai rencontré une hépatite b chronique. j'ai rencontré d'anciens clients du docteur nelson testant son bon travail sur différents maladies avec la phytothérapie sur ce blog d'actualités. j'ai passé une commande pour son produit pour le diabète et l'hépatite que j'ai reçu à mon adresse via le service dhl dans les 4 jours et sous sa direction, j'ai utilisé le produit pendant 21 jours après avoir terminé le traitement, je suis allé faire un test de glycémie qui a été complètement réduit à 3,5% et mon hépatite b était complètement guérie sans aucune trace du virus sur mon sang. je recommande le docteur nelson salim herbs à toute personne atteinte du virus de l'herpès 1 et 2, infection fongique, fibrome, arthrite, vph, psoriasis, fibrome, cancer du sein, cancer de la peau, tumeur, maladie de lyme, cancer des os, faible sperme, ebv, lupus, désintoxication corporelle, infection à levures, cancer du poumon, mpoc, candida, gale, prostate, cirrhose du foie ; ses infos. e-mail;
[email protected]
ou whatsapp +212711099960.
Kari
En Janvier, 2022rencontres pour le sexe - www.my18.fun