Il y a également d’autres officiers : Sadio Camara, par exemple. C’est un colonel de l’armée qui revient à peine de Russie, où il était en formation. Il a joué un rôle clé. Et dans le noyau des putschistes, on cite d’autres officiers supérieurs de la gendarmerie, de la police et de l’Armée de l’air. C’est donc un coup d’État d’officiers supérieurs décrit le correspondant de Rfi à Bamako, Serge Daniel.
Pour le chercheur indépendant Marc-André Boisvert, interrogé sur Rfi, ces militaires sont d’ailleurs beaucoup expérimentés que ceux ayant fait le putsch de 2012 : « Si on compare à 2012, ce sont des officiers qui ont un bon curriculum vitae et qui ont de l’expérience. Cela se voit déjà juste à la façon dont ils ont formulé leur intervention. Ils savent actionner les leviers pour tenter de rassurer la communauté internationale et tenter de rétablir un dialogue. En 2012, jusqu’à la dernière minute, on ne savait pas à qui l’on avait affaire. Et les putschistes à ce moment-là étaient nettement moins expérimentés en communication. Pendant près d’une semaine, o ne savait pas trop on allait. »
Avec Rfi
Alicia
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